Avant de se demander pourquoi on cherche à s'inspirer de la soie d'araignée pour le fil de suture, il faut tout de même s'assurer que biologiquement parlant cette soie est compatible avec le corps humain.
La biocompatibilité de la soie d'araignée
Définition
"La biocompatibilité est la capacité d’un biomatériau à remplir une fonction spécifique avec une réponse appropriée de l’hôte.
La biocompatibilité a longtemps été synonyme d’inertie du matériau, c’est-à-dire liée à l’absence de réponse de l’hôte et à l’absence de dégradation par l’hôte.
L’or, par exemple, peut être défini comme un matériau biocompatible ou pas en fonction du but dans lequel il est employé : il est considéré comme biocompatible s’il est utilisé pour une restauration coronaire mais ne l’est pas s’il est employé comme implant orthopédique car il n’induit pas, comme le titane, d’ostéointégration [=connexion structurelle et fonctionnelle directe entre l'os vivant et la surface d'un implant artificiel]"
-Université Médicale Virtuelle Francophone, 2009
"La technique du dévidage (=enroulage sur une bobine) a été utilisée en Allemagne par le Professeur Vogt. Chef de laboratoire clinique plastique et reconstructrice de la main à Hanovre, il a expérimenté les propriétés de la soie sur des moutons. Il s'est aperçu que la soie de la Nephila Edulis, qu'il a élevé sur place, était biocompatible, biodégradable et hypoallergénique (=substance qui diminue les risque d'allergie), n'engendrant ainsi aucun rejet de la part d'un organisme étranger.
Le fil de soie ferait donc un excellent fil de suture, car il favorise la cicatrisation, sert de guide pour la régénération de la peau, du cartilage et des cellules nerveuses qui le colonisent rapidement. Des essais cliniques devraient être bientôt réalisés pour tester l'action de la soie sur le corps humain."
-Laure Hanggi (allo-medecins.fr)
La biocompatibilité a longtemps été synonyme d’inertie du matériau, c’est-à-dire liée à l’absence de réponse de l’hôte et à l’absence de dégradation par l’hôte.
L’or, par exemple, peut être défini comme un matériau biocompatible ou pas en fonction du but dans lequel il est employé : il est considéré comme biocompatible s’il est utilisé pour une restauration coronaire mais ne l’est pas s’il est employé comme implant orthopédique car il n’induit pas, comme le titane, d’ostéointégration [=connexion structurelle et fonctionnelle directe entre l'os vivant et la surface d'un implant artificiel]"
-Université Médicale Virtuelle Francophone, 2009
"La technique du dévidage (=enroulage sur une bobine) a été utilisée en Allemagne par le Professeur Vogt. Chef de laboratoire clinique plastique et reconstructrice de la main à Hanovre, il a expérimenté les propriétés de la soie sur des moutons. Il s'est aperçu que la soie de la Nephila Edulis, qu'il a élevé sur place, était biocompatible, biodégradable et hypoallergénique (=substance qui diminue les risque d'allergie), n'engendrant ainsi aucun rejet de la part d'un organisme étranger.
Le fil de soie ferait donc un excellent fil de suture, car il favorise la cicatrisation, sert de guide pour la régénération de la peau, du cartilage et des cellules nerveuses qui le colonisent rapidement. Des essais cliniques devraient être bientôt réalisés pour tester l'action de la soie sur le corps humain."
-Laure Hanggi (allo-medecins.fr)